Houston au top de la parité des grandes villes américaines

Los Angeles s'apprête à élire un nouveau maire. Pour la première fois ce mardi 21 mai, une femme, Wendy Greuel, pourrait arriver à la tête de la seconde ville des Etats-Unis.

Jane Margaret Byrne avait fait de même dès 1979 à Chicago (aujourd'hui troisième ville des Etats-Unis après New York et Los Angeles). Mais après ce résultat inattendu, que Wikipedia explique par la mauvaise gestion de la tempête de neige ayant marqué la campagne par le maire en place, la "Windy City" est revenue aux bonnes vieilles habitudes machistes et n'a pas élu une seule femme depuis.

A New York, comme à Los Angeles, une femme, Christine Quinn, pourrait pour la première fois accéder à la fonction de maire à l'issue de l'élection du 5 novembre prochain.

Mais en tant que quatrième ville des Etats-Unis (située à seulement un demi-million d'habitants de Chicago, mais loin devant la cinquième, Philadelphie), Houston se place loin devant les autres municipalités du top quatre US en matière de parité. Sa maire en place, Annise Parker, fut élue pour la première fois en 2009 avec six points d'avance sur son adversaire, puis réélue dès le premier tour deux ans plus tard.

On pourrait faire remarquer que Christine Quinn est homosexuelle en plus d'être femme. Mais Annise Parker aussi est lesbienne. Et elle fut la première maire ouvertement homosexuelle d'une ville majeure !

Alors qu'elle vient de lancer officiellement sa campagne en vue de l'élection du 5 novembre prochain, je trouve qu'un portrait d'elle dans la presse francophone se justifierait largement.

Surtout que ce serait l'occasion de rappeler, comme le fait l'article paru ce week-end dans le Wall Street Journal, que Houston affiche les plus fortes croissance et hausse du nombre d'emplois parmi les vingt premières agglomérations américaines, tandis que la ville "a surpassé New York en tant que ville la plus racialement et ethniquement diverse des Etats-Unis, selon une étude de l'université Rice parue l'année dernière" et diversifié ses activités économiques (le secteur énergétique ne représentant "plus" que la moitié de l'activité locale, contre 90 % au début des années 1990).

J'ai commencé à en parler aux rédacteurs en chef la semaine dernière et fais partir une proposition de pige à l'instant. Je pense que mes chances d'aboutir sont maigres. Et vous ? Vous aimeriez voir ce genre de papier publié ?